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Un rapprochement des peuples est déjà dans l'air

En toile de fond, je dirais qu'à mesure que nous allons mettre en place une nouvelle économie mondiale et stabiliser la paix, non seulement l'écart entre pays riches et pays pauvres va diminuer, mais aussi un nouveau vent d'espoir devrait amener les pays à se solidariser avec leur propre population, et les pays environnants se donner la main pour aider un pays limitrophe à retrouver son équilibre.

Je vois alors les pays émergents se mettre à trouver leurs propres modèles de développement, où il n'y aura plus besoin de fuir son pays pour trouver une maison et des raisons de vivre.

 Nos jeunes vont déjà plus loin que nous à abattre les frontières. Tout ça va forcément se faire sentir à plus large échelle.
 

Du chaos à la digestion

À court terme, toutefois, une période un peu cahotique est susceptible de voir augmenter les contingents de réfugiés qui demandent asile hors de leur pays. Notre population saura-t-elle absorber de façon digeste les contingents de nouveaux arrivants ? Allons-nous répondre positivement aux appels à l'aide ? Mais aussi, allons-nous honorer les espoirs que nous avons fait naître ?  -  par exemple en rendant accessibles le logement, l'emploi et la participation sociale aux nouveaux arrivants ? Combien de nos familles inviteront des personnes issues d'autres cultures à leur fête familiale de Noël ? Combien de nos entreprises leur feront une place dans leur conseils d'administration ?... Là est le rendez-vous.


Nous les Québécois, noyés dans le continent américain, avons longtemps craint pour la survie de notre culture francophone et de nos valeurs latines en Amérique.
Tant qu'il y aura chez nous des mouvements pour l'indépendance politique ou des débats houleux sur la langue d'usage à Montréal, ça sera le signe que cette inquiétude n'est pas complètement guérie.
Ouvrir nos frontières est un geste noble, et relativement facile quand on est dans l'administration. Mais ouvrir nos coeurs dans le quotidien d'un milieu de vie demande plus de temps et ne fait pas appel aux mêmes personnes.

Oui, les Québécois, des suites de leur histoire, forment un peuple à la fois bienveillant et vulnérable : il nous faut le reconnaître et en tenir compte.


Quand on donne à boire à un tout-petit, on s'occupe de la qualité de lait qu'on lui fournit, mais en même temps de sa capacité à l'absorber.
Pareillement, il nous faut orchestrer des politiques d'immigration et d'aide humanitaire digestes pour notre population. À titre d'exemples :
- faire de longue haleine la sensibilisation au sein de la population qui aura à vivre au quotidien la cohabitation avec de nouveaux arrivants;
- soutenir les organismes communautaires du milieu qui offrent des ressources de première ligne, une fois les réfugiés admis;
- étudier soigneusement l'aide au logement de façon à répartir les arrivants ici et là dans un milieu, au lieu de les parquer tous dans le même ilôt résidentiel  -  prévenant alors que naissent des ghettos, des gangs de rue... et de l'insécurité au sein de la population du quartier.
- aussi, le contexte international fera quelquefois qu'il vaut mieux pour le Canada, au lieu d'accueillir directement, soutenir financièrement les pays limitrophes d'un pays en guerre  -  parce que la similitude de cultures entre les deux pays rendra plus digeste l'intégration sociale des demandeurs d'asile.


Tout commencerait-il au pied de notre porte ?...

En effet, je me dis que la partie se joue d'abord dans notre entourage de vie quotidienne, dans la découverte heureuse de nos voisins de palier : ce qui se passe dans notre rue ou dans notre rang est le meilleur indicateur, à mes yeux, de l'évolution qu'on peut attendre dans l'intégration des groupes culturels qui se joignent à nous.


Le voisinage au quotidien nous rend réels : quand nous arrivons à parler à nos voisins en essayant quelques mots dans leur langue... quand nos enfants se mettent à jouer avec leurs enfants et qu'on les entend rire... quand une maman québécoise ose demander à une maman africaine de garder son enfant  -  puis que les deux finissent par s'échanger une recette culinaire ! ou quand un Québécois qui bricole son auto ou déménage un meuble encombrant se fait offrir la paire de bras qui lui manquait par un Asiatique au large sourire... c'est alors qu'une ouverture du coeur s'est produite.

Et c'est cette ouverture qui lentement fait naître la confiance à plusieurs niveaux. On ressent plus naturellement l'envie de faire une place au nouvel arrivant dans le bus, puis dans notre quartier. Les propriétaires acceptent de lui louer un logement, une entreprise accepte de l'essayer en emploi...  Et tiens, curieusement, nos gouvernants qui tâtent régulièrement le pouls de la population se mettent à trouver des budgets pour aider à l'intégration... Finalement, c'est toute une population qui n'a plus peur de la diversité et s'aperçoit que la culture de l'autre nous a tous enrichis.

 

Un double rendez-vous

Au global, je vois deux baromètres pour mesurer le succès de l'intégration interculturelle : d'un côté le degré de bienveillance spontanée à l'égard des gens différents. Et de l'autre, le degré de respect de nous-mêmes dans nos rapports avec eux, attendant d'eux qu'ils nous respectent aussi  -  notamment en faisant l'effort de parler le français sur la rue ou au travail, ou en s'adaptant à nos rapports sociaux ici sans chercher à reproduire toutes les conditions qui prévalaient là d'où ils viennent. Si les Québécois de souche continuons à nous sentir chez nous  dans notre espace quotidien, les gens d'autres cultures qui s'amènent auront de bonnes chances de finir par s'y sentir chez eux aussi. 


Denis Breton


Date de création :2013/02/18 - 22:38 Dernière modification :2014/11/26 - 14:15

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Dernière mise à jour: 7 février 2019