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  • Le site Cultures au coeur migre!...
    l'adresse  culturesaucoeur.org, bien connue déjà, vous y conduit.

    Pour un temps, cette version-ci du site conserve les données antérieures à juillet 2019.

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F.A.Q.

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À l'heure d'Internet, où la planète devient une grande communauté humaine qui cherche à tâtons à se réunir...
À l'heure aussi où de plus en plus de gens de par le monde cherchent un nouveau chez-eux  -  poussés par la pauvreté, des conflits, les dérèglements climatiques ou simplement le mal de vivre...
j'ai éprouvé le désir de créer le projet Cultures au coeur.


C'était avec le désir d'apporter une contribution, bien sûr.
Mais d'abord pour le plaisir de me réunir avec d'autres qui croient à la valeur de la diversité des contacts interculturels dans leur espace de vie, comme des amateurs de bonne cuisine vont saliver devant des mets aux couleurs et aux saveurs variées.


Au fond de moi je souhaitais convaincre les gens immigrés chez nous qu'ils ne font pas que recevoir, mais aussi qu'ils nous font un cadeau : celui de la richesse de leur héritage culturel, celui aussi de leur témoignage de courage pour s'être déplacés vers nous en dépit de quantité d'obstacles.


Au fond de moi je souhaitais en même temps amener mes compatriotes à réaliser à quel point le fait de nous ouvrir à d'autres cultures  -  des gens qui voient autrement la vie, leur famille, l'éducation d'un enfant, les rapports humains, la fête...  -  leur faire réaliser à quel point cette expérience peut être un porte-bonheur dont nous aurions tort de nous priver : elle nous enrichit, aussi elle nous fait grandir.


Quant à l'endroit, j'ai cru avantageux de démarrer l'animation-terrain du projet à Québec. C'est une ville que je connais bien, de taille moyenne. Une ville qu'on considère paisible et propice à élever une famille. Elle ne connaît pas la turbulence d'une grande métropole, où souvent l'interculturel avec sa fluidité des contacts est remplacé par le multi-culturel, souvent fait de ghettos juxtaposés. Bref, Québec est un lieu qui respire...


Denis Breton
Initiateur du projet Cultures au coeur


Pour plus de détails sur cette réflexion


Date de création :2014/11/12 - 11:09 Dernière modification :2014/11/20 - 20:45 Hyperlien  Prévisualiser...  Imprimer... 

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Vidéo Trip the light

Tel que le nom de notre projet le dit, nous avons les cultures au coeur et souhaitons partager cette passion avec d'autres.

Bien sûr ici on ne parle pas de la culture intellectuelle ou artistique, du bagage de connaissances qu'on reconnaît aux gens dits «cultivés». Encore moins des cultures potagères !


Nous nous intéressons ici à ce que portent en eux les gens quand ils nous disent «Je suis bamiléké», «je suis français»,... C'est qu'ils éprouvent le sentiment d'appartenir à un peuple, à une ethnie ou à un pays qui leur a fourni une bonne partie de leur vision du monde, leur langage, des réflexes à partir desquels ils entrent en contact, interprètent une situation ou réagissent à un événement. Ils lui vouent un fort sentiment d'appartenance.


Cette appartenance ethnique ne recoupe pas forcément les frontières d'un pays : ce ne sont pas tous les Québécois qui vont aimer se dire Canadiens même s'ils en ont le passeport; pas tous les Berbères ou les Basques qui vont s'identifier par le coeur à leur pays de résidence. On sent chez eux toute une histoire, quelquefois douloureuse, derrière ce que les gens disent de leur appartenance sociale. Ce qui est sûr, c'est qu'elle nous dit là où habite leur coeur.


Notre 'culture' peut aussi être celle d'un groupement religieux auquel nous nous identifions avec respect. «Je suis musulman», «je suis baha'i» nous parle tout autant d'un réseau humain que d'un faisceau d'options devant la vie. Car il nous aide à trouver du sens à notre expérience, nous ouvre sur des relations chaleureuses et des solidarités, nous offre des codes moraux, des critères pour départager le vrai du faux, bref une échelle de valeurs qui nous guide dans les décisions concrètes du quotidien.

Ce sont donc ces sentiments d'appartenance avec les visions de la vie qu'ils portent que le projet Cultures au coeur  vise à mettre en valeur.
Nous voyons leur diversité comme un cadeau pour notre entourage autant que pour notre planète, un porte-bonheur. Oui un porte-bonheur, car elle apporte des saveurs de plus à notre expérience de la vie, en même temps qu'elle constitue un réservoir des sagesses du monde pour humaniser cette expérience.

Faisons danser ensemble ces patrimoines de sagesse. Connectons-nous à l'énergie de leurs enseignements. Car cette énergie nous devient nécessaire à faire face aux soubresauts planétaires, ...jusqu'à franchir un nouveau palier de conscience.


Date de création :2014/12/02 - 21:02 Dernière modification :2014/12/02 - 21:32 Hyperlien  Prévisualiser...  Imprimer... 

 

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Un peuple ressemble à une plante : elle a la saveur de la terre où elle pousse.
Quelles saveurs arrivons-nous à échanger, entre Québécois de souche et Québécois d'adoption ?...

Voici un point de vue, en partie fait d'observations personnelles et de témoignages reçus. D'autres pourraient s'y ajouter avec le temps :


Des cadeaux culturels que font les Québécois à leurs arrivants...

  • Pacifisme. Aération.  Un des premiers cadeaux que les gens immigrés au Québec mentionnent est le pacifisme des Québécois : ils saluent cette sorte de détachement qu'ils affichent devant les événements, même dans les tensions sociales.
    Regardez-les dans une manifestation citoyenne : ils peuvent aussi bien y participer en famille avec des enfants, apporter trompettes ou casseroles et donner à l'événement un caractère ludique.
    Ils pourront aussi s'attabler devant un verre avec un adversaire politique sans lui en vouloir personnellement pour les options de son parti.
    Habitant de grands espaces peu peuplés, les Québécois offrent une sorte d'espace mental souvent considéré apaisant, et donc sécurisant, pour des gens arrivés de pays à forte densité humaine où les réactions sont souvent bouillantes, des gens venus de sociétés en tensions sociales où plusieurs avaient appris à vivre sur leurs gardes, sans pouvoir faire confiance.
     

  • Liberté. Créativité. Égalité hommes-femmes.   Les Québécois se sont affranchis en quelques décennies d'une sorte de tutelle religieuse et politique étouffante.
    Les immigrants se disent souvent étonnés de constater qu'au Québec, on peut s'exprimer avec beaucoup de liberté, que ce soit sur ses options religieuses, sexuelles ou politiques, sans encourir de forte réprobation sociale.
    Les Québécois ont des racines historiques sont assez jeunes encore  -  hormis les communautés autochtones. Ajouté au fait qu'ils manifestent une forte créativité, ce contexte aide à comprendre qu'ils ont souvent pris l'initiative de changements et de mouvements sociaux précurseurs dont d'autres peuples s'inspirent aujourd'hui. Citons en exemple la Marche mondiale des femmes, qui dénote une avancée significative dans l'équité entre hommes et femmes au Québec qui, sans être complète encore, fait l'envie des femmes d'autres groupes culturels et d'autres pays.

 

Des cadeaux culturels que les Québécois d'adoption apportent...

  • La diversité.   Vous avez constaté à quel point la variété des fruits et légumes disponibles au Québec a explosé depuis 10, 20 ans. La présence d'autres communautés culturelles y a joué un rôle important. Cette diversité s'est étendue aussi à d'autres secteurs d'expérience sociale -  par exemple les cuisines collectives issues des quartiers populaires d'Amérique latine.
    Nous goûtons à d'autres saveurs culinaires, à d'autres modes de rapprochement... et finalement à d'autres façons de voir la vie.

     
  • Faire famille, faire communauté.   Les Québécois des générations précédentes ont connu d'avoir des familles nombreuses et d'être fortement intégrés dans le giron de la 'parenté'. Ils ont connu les 'corvées' les uns chez les autres, par exemple pour retaper une maison qui passait a feu, construire un édifice communautaire.
    Depuis cette époque, nombre de Québécois déplorent que nous soyons devenus individualistes, que nous ayons du mal à faire famille ou communauté, que nous connaissions peu nos ancêtres et nous nous soucions peu des générations qui vont nous suivre. Même si plusieurs raisons historiques le font comprendre, c'est notre situation aujourd'hui.

    Du coup, nous devenons sensibles à ce que nous voyons vivre aux  gens issus de l'immigration et à leurs réactions. Il nous arrive d'être séduits à leur voir des réflexes ou des pratiques que nous avons le sentiment d'avoir perdus. À titre d'exemples, quand nous voyons des familles passer du temps ensemble, même avec des ados ou des jeunes adultes. Quand nous voyons des gens être fidèles à leur communauté d'appartenance, à leur pratique religieuse. Quand nous voyons des familles de nouveaux arrivants se mettre ensemble pour acheter un commerce, un immeuble. Ou quand nous voyons des familles garder avec elles leurs parents vieillissants. Nous nous prenons à dire, un peu gênés, « ils nous réapprennent à vivre »...

    Nous sentons alors que les communautés culturelles qui s'ajoutent à notre paysage social nous stimulent. Les côtoyer de près nous valorise dans l'expression de nos valeurs de liberté, de créativité ou d'égalité, mais nous met en même temps au défi de préserver notre identité, langue, nos 'modèles québécois' de solidarité.

 

Denis Breton

 


Quels cadeaux trouvez-vous que les Québécois de souche font aux autres cultures ?
Quels cadeaux les groupes culturels qui immigrent au Québec lui font-ils ?...

Faites-nous part de vos observations. Dites-nous vos séductions ou vos surprises.

contact@culturesaucoeur.org

 

 


Date de création :2014/12/01 - 12:49 Dernière modification :2014/12/01 - 18:58 Hyperlien  Prévisualiser...  Imprimer... 

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Un rapprochement des peuples est déjà dans l'air

En toile de fond, je dirais qu'à mesure que nous allons mettre en place une nouvelle économie mondiale et stabiliser la paix, non seulement l'écart entre pays riches et pays pauvres va diminuer, mais aussi un nouveau vent d'espoir devrait amener les pays à se solidariser avec leur propre population, et les pays environnants se donner la main pour aider un pays limitrophe à retrouver son équilibre.

Je vois alors les pays émergents se mettre à trouver leurs propres modèles de développement, où il n'y aura plus besoin de fuir son pays pour trouver une maison et des raisons de vivre.

 Nos jeunes vont déjà plus loin que nous à abattre les frontières. Tout ça va forcément se faire sentir à plus large échelle.
 

Du chaos à la digestion

À court terme, toutefois, une période un peu cahotique est susceptible de voir augmenter les contingents de réfugiés qui demandent asile hors de leur pays. Notre population saura-t-elle absorber de façon digeste les contingents de nouveaux arrivants ? Allons-nous répondre positivement aux appels à l'aide ? Mais aussi, allons-nous honorer les espoirs que nous avons fait naître ?  -  par exemple en rendant accessibles le logement, l'emploi et la participation sociale aux nouveaux arrivants ? Combien de nos familles inviteront des personnes issues d'autres cultures à leur fête familiale de Noël ? Combien de nos entreprises leur feront une place dans leur conseils d'administration ?... Là est le rendez-vous.


Nous les Québécois, noyés dans le continent américain, avons longtemps craint pour la survie de notre culture francophone et de nos valeurs latines en Amérique.
Tant qu'il y aura chez nous des mouvements pour l'indépendance politique ou des débats houleux sur la langue d'usage à Montréal, ça sera le signe que cette inquiétude n'est pas complètement guérie.
Ouvrir nos frontières est un geste noble, et relativement facile quand on est dans l'administration. Mais ouvrir nos coeurs dans le quotidien d'un milieu de vie demande plus de temps et ne fait pas appel aux mêmes personnes.

Oui, les Québécois, des suites de leur histoire, forment un peuple à la fois bienveillant et vulnérable : il nous faut le reconnaître et en tenir compte.


Quand on donne à boire à un tout-petit, on s'occupe de la qualité de lait qu'on lui fournit, mais en même temps de sa capacité à l'absorber.
Pareillement, il nous faut orchestrer des politiques d'immigration et d'aide humanitaire digestes pour notre population. À titre d'exemples :
- faire de longue haleine la sensibilisation au sein de la population qui aura à vivre au quotidien la cohabitation avec de nouveaux arrivants;
- soutenir les organismes communautaires du milieu qui offrent des ressources de première ligne, une fois les réfugiés admis;
- étudier soigneusement l'aide au logement de façon à répartir les arrivants ici et là dans un milieu, au lieu de les parquer tous dans le même ilôt résidentiel  -  prévenant alors que naissent des ghettos, des gangs de rue... et de l'insécurité au sein de la population du quartier.
- aussi, le contexte international fera quelquefois qu'il vaut mieux pour le Canada, au lieu d'accueillir directement, soutenir financièrement les pays limitrophes d'un pays en guerre  -  parce que la similitude de cultures entre les deux pays rendra plus digeste l'intégration sociale des demandeurs d'asile.


Tout commencerait-il au pied de notre porte ?...

En effet, je me dis que la partie se joue d'abord dans notre entourage de vie quotidienne, dans la découverte heureuse de nos voisins de palier : ce qui se passe dans notre rue ou dans notre rang est le meilleur indicateur, à mes yeux, de l'évolution qu'on peut attendre dans l'intégration des groupes culturels qui se joignent à nous.


Le voisinage au quotidien nous rend réels : quand nous arrivons à parler à nos voisins en essayant quelques mots dans leur langue... quand nos enfants se mettent à jouer avec leurs enfants et qu'on les entend rire... quand une maman québécoise ose demander à une maman africaine de garder son enfant  -  puis que les deux finissent par s'échanger une recette culinaire ! ou quand un Québécois qui bricole son auto ou déménage un meuble encombrant se fait offrir la paire de bras qui lui manquait par un Asiatique au large sourire... c'est alors qu'une ouverture du coeur s'est produite.

Et c'est cette ouverture qui lentement fait naître la confiance à plusieurs niveaux. On ressent plus naturellement l'envie de faire une place au nouvel arrivant dans le bus, puis dans notre quartier. Les propriétaires acceptent de lui louer un logement, une entreprise accepte de l'essayer en emploi...  Et tiens, curieusement, nos gouvernants qui tâtent régulièrement le pouls de la population se mettent à trouver des budgets pour aider à l'intégration... Finalement, c'est toute une population qui n'a plus peur de la diversité et s'aperçoit que la culture de l'autre nous a tous enrichis.

 

Un double rendez-vous

Au global, je vois deux baromètres pour mesurer le succès de l'intégration interculturelle : d'un côté le degré de bienveillance spontanée à l'égard des gens différents. Et de l'autre, le degré de respect de nous-mêmes dans nos rapports avec eux, attendant d'eux qu'ils nous respectent aussi  -  notamment en faisant l'effort de parler le français sur la rue ou au travail, ou en s'adaptant à nos rapports sociaux ici sans chercher à reproduire toutes les conditions qui prévalaient là d'où ils viennent. Si les Québécois de souche continuons à nous sentir chez nous  dans notre espace quotidien, les gens d'autres cultures qui s'amènent auront de bonnes chances de finir par s'y sentir chez eux aussi. 


Denis Breton


Date de création :2013/02/18 - 22:38 Dernière modification :2014/11/26 - 14:15 Hyperlien  Prévisualiser...  Imprimer... 

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Dernière mise à jour: 7 février 2019